Attrapes-moi si tu peux version glauque.

Se plonger dans Stephen King, pour qui aime se faire peur et imaginer le pire, est toujours une délicieuse expérience.

Running man est froid, dur, implacable. Sans monstres ni revenants, King nous fait entrevoir un monde pré apocalyptique ou la brutalité, l’injustice, le vice et la misère sont devenus les standards sociaux.

Entre la bestialité des jeux télévisés, l’étouffante présence d’un Big Brother et l’horreur d’un monde sans nature, l’auteur nous traine dans les rues sombres et crasseuses d’un futur qu’on n’imagine pas si lointain.

Une fuite haletante et poignante d’un homme poussé à jouer le tout pour le tout.