Ce livre est forcément destiné à ceux qui aiment les animaux, mais pas seulement. Il offre une réflexion bien plus générale. Il fait le pont entre notre animalité et leur humanité car comme le souligne fort justement Norin Chai, nous sommes tous (les êtres vivants) des poussières d’étoiles et issus d’une seule et même cellule apparue dans l’eau il y a bien longtemps de cela (3,4 milliards d’années). Au lieu de rechercher nos différences ou nos similitudes, voyons ce que nous pouvons faire l’un pour l’autre avec nos moyens propres. Gageons que cette union serait gagnante.


On pourrait déjà comprendre que les animaux nous montrent la voie pour ne plus être ensorcelé par les mots (les concepts, les images) et donc de communiquer plus avec nos émotions vraies.
On pourrait saisir ce qu’est la véritable tolérance. Il est fou de constater combien nous nous sommes enfermer dans des croyances qui perdurent dans le temps. C’est à douter de notre si grande intelligence !
On pourrait aussi limiter sérieusement notre violence. Combien de fois avons-nous des réactions hors de propos ?
On pourrait aussi revoir les notions d’altruisme, de fidélité (qui est bien plus multiple qu’on ne le pense au premier abord).


Et s’il n’y avait que cela, je crois que ce serait déjà énorme, mais non, il y a aussi la coopération, la coexistence, le sens inné de ce qui est bon pour nous (corps et esprit).
Les animaux sont inspirants, plus complexes, mais aussi sans doute plus simples que nous qui nous voilons la face et l’esprit.


La plus grande des erreurs serait de les idéaliser, de les voir comme étant parfaits. Ce n’est pas le cas car la Nature aime le beau, mais aussi son contraire qui n’est pas forcément laid. Rien n’est tout blanc ou noir. C’est un ensemble, un nuancier magnifique.


« Il ne s’agit certes pas d’imiter les animaux, mais de les observer et de réfléchir ».
Apprenons, soyons plus modestes parfois, revenons à plus de sagesse primordiale, on n’a qu’à y gagner sur tous les points de vue.
Ce livre va au-delà de la sagesse animale ou bien il fait appel à celle que nous cachons trop bien. Je ne peux que vous recommander cette lecture.

Emeralda
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le 12 nov. 2018

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