Primo Levi partage ici son expérience des camps et comment il a survécu à Auschwitz, parfois avec de la chance, parfois avec astuce...
Mais c'est surtout la lutte contre la déshumanisation que livre ces gens qui compose l'essence de ce livre. Dans l'horreur des camps, Primo Levi se rappelle la littérature de Dante pour lui donner la force de lutter et se souvenir qu'il est quelqu'un, qu'il a une patrie et une culture. C'est tout ce qui lui reste dans cet enfer.
On ne ressort pas indemne de ce témoignage poignant, sûrement l'un des meilleurs sur ce sujet.