Parce que dans la Zone, c'est comme ça : si tu reviens avec la gratte ; c'est un miracle ; si tu reviens vivant, c'est une réussite ; si tu as échappé aux balles de la patrouille, c'est une chance ; et tout le reste, c'est le destin...
Dina semblait faite de satin resplendissant, bien bâtie, sans défaut : cent cinquante livres d'une chair appétissante de vingt ans, des yeux d'émeraude, illuminés de l'intérieur, une grande bouche humide, des dents blanches bien alignées, des cheveux aile-de-corbeau brillant sous le soleil rejetés négligemment sur l'épaule ; le soleil se promenait sur elle, faisait miroiter ses épaules, son ventre et ses hanches, dessinant des ombres entre ses seins presque nus.
Son visage de général, carré, se couvrit de plis pour mimer un sourire aimable, la désolation à propos du mauvais temps ou une envie d'éternuer difficilement réprimée.
Traduction par Svetlana Delmotte.