The clone wars prend place entre les épisodes II et III et se concentre sur 2 trames qui se mêlent : D’un côté elle raconte un complot ourdi par Palpatine avec l’aide du comte Dooku aux dépend du mighty Jabba le Hutt, limace de son état, dont le fils est enlevé avec l’aide d’un de ses parents hutt. Palpatine montre son double visage perpétuel, sûr de gagner sur tous les tableaux, quelle que soit le dénouement du kidnapping. Soit la république, via les Jedis, arrive à régler le problème et ramener à son père le rejeton, le tout contre un accès aux routes hyperspatiales de l’espace Hutt, donnant accès à la bordure, soit l’échec patent des envoyés de l’ordre permettra aux séparatistes d’obtenir les même avantages.

A la tête des deux parties du conflit galactique qui déchire la galaxie, il manipule à sa guise ses alliés et séides des deux côtés, ne servant que lui-même et ses sombres desseins, en bon seigneur Sith de service.
Les envoyés de l’ordre ne sont pas des inconnus, puisqu’il s’agit du général Kenobi et de son padawan préféré, désormais chevalier, lui-même accompagné de sa première padawan. L’auteur a donc tout loisir de nous faire profiter des atermoiements habituels d’Anakin Skywalker, et, chose nouvelle, de ceux du Commandant Rex, chef du 501e bataillon de clones de la république, dont le désormais général Skywalker a la charge.

Entre répétitions constantes sur l’implication des combattants, la fraternité en temps de guerre, la dérive psychologisante parfois un peu grossière, mais malheureusement vraisemblablement au cahier des charges de toute production de ce genre, on a le loisir de suivre une histoire plutôt haletante, et Anakin Skywalker gagne de l’épaisseur et du charisme en roman, car débarrassé de la tronche de cake de l’acteur qui l’incarne dans la prélogie.

Du coup, entre personnages récurrents plutôt intéressants, derniers carrés héroïques, et confrontation des jeunes Jedis à la real politik de la république en guerre, le résultat est assez satisfaisant, même si une fois de plus, définitivement, les qualités premières du bouquin ne sont pas littéraires.
CorwinD
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le 16 janv. 2015

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