Concilier claustrophobie et agoraphobie, et peut-être, donc, faire sourdre en une première partie très réussie des angoisses d'urbains. Les premières pages ne se cachent pas d'un dénouement tragique inéluctable et l'absence d'échappatoire cloisonne franchement le roman de bout en bout. Si le style est succinct dans le bon (et peu courant) sens du terme, la seconde partie semble parfois s'essouffler.
Malgré tout, il s'agit d'abord mais pas surtout d'un roman qui crée du ressenti et qui laisse une trace froide et palpable.