Après plus d'une vingtaine de bouquins (dans nos chères éditions françaises du moins) sur deux saga aux destins croisés (l'Assassin Royal et les Aventuriers de la mer donc), nous approchons de la conclusion tant attendue à une saga qui est devenue l'une des plus longue du genre.
Ce que j'ai pensé de cette première partie du dernier volume (car n'oublions pas que quasiment tous les tomes de l'édition originale sont publiés en deux parties chez nous), c'est qu'il est temps que tout ce termine.
Non pas que ce soit mal écrit ou qu'on s'ennuie. Mais ce tome m'a quand même laissé pas mal de marbre. Sans être aussi creux que certains qui le précédent (je pense notamment au premier du Fou et l'Assassin), j'ai l'impression que Robin Hobb ne cherche qu'à faire se rencontrer tout le petit monde qu'elle a gardé bien séparé dans les précédents cycles.
Et donc, le petit Fitz, dans ce tome, croisera le chemin d'à peu près tous les protagonistes des aventuriers de la mer, sa quête de vengeance l'amenant de facto à traverser les contrées hébergeant cette histoire. Et tout le monde y a droit. Chacun son tour. Pendant que Fitz... subit tout ce qui lui arrive : tout est décidé pour lui par le fou, par les rois, par les dragons, par les vivenefs...
En parallèle, on suit toujours la petite Abeille, qui pour le coup subit pas mal de chose elle aussi. Mais au moins elle se bat pour essayer de prendre le contrôle de sa vie.
Edit : j'ai lu la deuxième partie en VO (merci encore à nos éditeurs), et c'est quand même vachement mieux. Il se passe plein de choses, il y a de l'action, de l'émotion, et de quoi conclure dignement la saga complète.