Critique "Surcouf le corsaire"

Critique basée d’après l’édition de 1929, comprenant 3 récits :
- Surcouf le corsaire
- Le Tedetou
- Le Khabir

Le premier récit sur Surcouf, malgré un démarrage un peu puéril, est un finalement un récit bien agréable à lire. On survole les aventures de Surcouf, on ne peut à proprement pas parler d’une biographie, mais plutôt une succession d’anecdotes sur sa vie dont sa rencontre avec Napoléon. Le tout est bien écrit d’où une facilité de lecture et donc lu très rapidement.
Nous en apprenons beaucoup sur la personnalité de Robert Surcouf, du moins pour ceux qui ne le connaissent pas.

Concernant le deuxième récit « Le Tedetou », l’histoire ne se passe pas sur les mers, mais dans le désert entre la Libye et la Tunisie, et le lien avec Surcouf est très mince (voir le résumé). Cependant, j’ai été agréablement surpris (je n’avais pas remarqué avant d’entamer ma lecture que le livre n’était pas uniquement sur Robert Surcouf) par ce récit. Il est écrit dans la même verve que le premier récit et nous entraine dans une aventure passionnante.

Enfin, le troisième récit que la réédition n’a pas voulu faire figurer dans sa parution et c'est bien dommage. Car ce récit est la suite du « Le Tedetou » et a les mêmes qualités narratives que les deux premiers. Cette aventure bien menée, nous révèle la personnalité du personnage principal « Kara Ben Nemsi », personnage de plusieurs aventures.

Livre que je recommande aux jeunes bien surs, mais aussi à tout les âges, à ceux qui aiment les aventures rondement menées.

Pour information :Kara Ben Nemsi est le héros et narrateur des romans d'aventure de Karl May se passant dans l'Empire ottoman. Ainsi Kara Ben Nemsi incarne un jeune Allemand qui se déplace habituellement avec des compagnons comme son serviteur Hadschi Halef Omar ou le lord jeune Allemand Sir David Lindsay à travers l'Afrique du Nord, le Proche-Orient, le Soudan ou les Balkans, et toutes sortes d'aventures ainsi que dans sa lutte pour la paix et la justice.