Comme dans les trois romans précédents, l'atmosphère et triste, quasi-dépressive. Un monde magique et magnifique, hélas traité jusqu'à maintenant uniquement par le prisme du désespoir.
Seul "les tombeau d'Atuan" sort un peu de cette atmosphère pesante, et c'est un chef d'œuvre. Tehanu est surement le plus triste de tous, à l'instar du Sorcier de Terremer et du Diernier Rivage. Mais ce n'est pas pour ça que je ne l'ai pas aimé, c'est juste que je l'ai trouvé poussif, peu intéressant, et comble du désarroi, pas très bien écrit (ou alors est-ce dû à la traduction mais franchement le langage est pauvre et exempt de la poésie qui imprègne les ouvrages précédents). Je le prends comme un épisode de transition ayant permis la présentation de Tehanu, la petite fille qui parle aux Dragons, en espérant que le Contes qui arrivent ensuite soient plus dynamiques et moins tristes.