Oui, ça tangue quand on lit Gibson. L'impression de découvrir quelque chose que l'on sait déjà. Comme une histoire déjà écrite avant même que l'auteur la propose. C'est cette sensation de déjà-vu propre à cet auteur qui me fait revenir sans cesse vers lui et cette école de la dystopie quasiment réaliste, quand la réalité, la fiction, l'imaginaire, le probable sont tout aussi irrationnels et désorientant que ce moment de doute après la fin d'une bonne sieste, quand je me demande si je suis toujours vivant ou si je ne fais que rêver. Ou que je vis ou meurs d'autre chose, d'un processus non exprimable fait d'échanges d'informations ou de trade entre une infinité de matrioshkas sensorielles et cognitives.

Claudeuh
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le 1 nov. 2024

Modifiée

le 1 nov. 2024

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