Voyage dans la peau d'un tueur

Qui n'a jamais rêvé de pouvoir s'immiscer à l'intérieur des pensées d'un tueur, d'un assassin ? Comprendre ses ressentis avant, pendant ou après un contrat ? Découvrir ses méthodes pour rester sain d'esprit malgré ses crimes ? En tout cas, l'auteur répond à ces demandes et nous le fait découvrir grâce à cette saga, pour notre plus grand plaisir.

[À mon départ de Tokyo, personne ne m'avait filé, j'en étais sûr, mais le trajet de deux heures et demi ne m'avait pas laissé de nouvelles occasions de le vérifier. p.129]

J'ai découvert ce thriller totalement par hasard alors que je furetais à la recherche de nouveaux livres à lire et j'ai été agréablement surprise par celui-ci. Malgré qu'il s'agisse du deuxième volume de cette saga, il peut se lire indépendamment du premier, ce que j'ai d'ailleurs fait.

Pour ce deuxième volet, l'auteur nous embarque, à nouveau, dans la peau du "bien-aimé" John Rain. Celui-ci, tueur à gage de profession, va cette fois-ci travailler pour le Gouvernement Japonais, à la demande de l'un de ses rares amis, Tatsu.

[Il n'y a pas grand monde dans ma vie et, en dépit des circonstances, j'avais apprécié cette dernière rencontre avec mon vieil ami et redoutable adversaire. p56]

L'histoire commence avec l'exécution d'un contrat. Tout se passe merveilleusement bien, enfin autant que cela se peut dans sa vie, jusqu'à ce que son ami Harry lui dise avoir trouvé l'amour. Ce qui suit, je ne peux vous le conter, est rempli de rebondissements, d'émotions, d'action et bien évidemment, de meurtres...

Barry Eisler écrit d'un style assez facile à lire et divertissant malgré l'emploi de termes militaires ou d'espionnage qui ne nous sont pas familiers. De plus, il décrit les lieux et explique les termes d'une manière tellement naturelle que les descriptions ne sont pas ennuyeuses et aident à la poursuite du cours de l'histoire.

[L'endroit auquel je pensais; le These Library Lounge, que les Japonais prononçaient "Teize", était un petit établissement à l'atmosphère de bon clandestin, niché au premier étage d'un immeuble banal de Nichi-Azabu. p.61]

Tout au long de l'histoire, nous sommes transportés à travers les pensées du "héros". Cela nous permet, donc, de vraiment ressentir ce que ressent John Rain.

[Une pensée me traversa l'esprit : Tu aurais mieux fait de t'en rendre compte avant de te retrouver embarqué dans mon univers. p.127]

J'ai beaucoup apprécié le fait qu'il ait gardé les termes orignaux dans le texte avant de les traduire. En effet, en plus d'apprendre de nouveaux termes, on se glisse plus facilement dans cet univers.

[Haruyoshi-san irasshaimasu ka? Haruyoshi est-il là? p.314]

Je concluerais en disant que ce livre contient tout les ingrédients faisant de lui un magnifique ouvrage. À recommander à tous les fans du genre et même à ceux qui ne le sont pas.

Barry Eisler, Tokyo Blues. Paris : Pocket ; 2006. Pocket Thriller. 473 p.
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le 22 avr. 2012

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