Un histoire un peu survolée

Tous à Zanzibar, quand on ouvre le bouquin pour la premiere fois, au debut on comprend pas trop... C'est quoi tous ces mots bizarres en majuscules ? Tous ces chiffres ? Et les trucs en italique c'est quoi, des chapitres ? Perso, moi, j'étais perdu, et pas qu'un peu. Après 50 pages, on comprend un peu l'architecture du livre, comment il est articulé, l'intrigue, puis un truc un peu étrange fortement dispensable qui représente si j'ai bien compris des pubs, l'histoire d'un pauvre manant quelque part dans le monde, et un passage d'un livre de sociologie d'un personnage du roman. Après 200 pages, on commence à se dire que finalement, c'est un peu chiant cette architecture quand meme, et au bout de 500 pages, tu sautes tout ce qui n'est pas l'intrigue principale, t'es presque pressé de le finir, ce livre..

L'intrigue qui aurait pu etre très interessante est effacée par ces passages dispensables comme j'ai dis, on a l'impression d'avoir une histoire superficielle, et finalement sans grand interêt.. Alors oui, comment l'auteur a réussi à imaginer notre monde d'aujourd'hui avec autant de précision, c'est assez fou, et pendant la lecture j'avais verifié 3 fois qu'il avait vraiment écrit en 68, parce qu'on aurait dit que c'était écrit ya pas plus de 10 ans. L'univers, tu l'as vite compris, mais il est gâché par une architecture très (trop ?) originale, tout est survolé, pas grand chose d'approfondi, j'ai été très décu de ma lecture.

Néanmoins, je pourrais conseiller ce livre ne serait-ce que pour l'OVNI qu'il est, sans s'attendre à un chef d'oeuvre.