Toutes les femmes sont des aliens est une lecture accessible mais extrêmement riche qui ne pouvait que me plaire en ce qu'elle entremêle des thématiques qui me sont chères : cinéma, littérature, mémoire, réflexions féministes et sociales. C'est par ailleurs avec un style qui m'a beaucoup plu, à la fois très spontané et bien travaillé, que Rosenthal construit ce triptyque à la fois personnel et universel. J'ai beaucoup aimé la façon dont les trois partie se font échos, comme elle imbrique le singulier et le collectif, la façon dont elle cherche des points significatif dans les moindre détails du film, portant tantôt son intérêt sur des caractéristiques esthétiques, tantôt sur des interprétations très subjectives ou encore sur des éléments complètement extérieur liés à l'histoire de l'humanité. La construction est intéressante, les angles de réflexion variés ; il y a quelque chose de fort dans ces trois textes qui n'en forment en réalité qu'un seul.
Ma seule réserve tient à l'approche à mon sens un peu douteuse des questions de sexualité à la fin de la partie Bambi & co.