Il est un crime que Trash soit relégué aux bas fonds des couloirs de la Fnac.
Certainement dois je remercier Universal d'avoir pris les droits de ce livre, attisant ma curiosité à le lire.
Trash c'est le Miserables de notre époque, le Miserables du Monde.
Témoignant de l'universalité du récit, le refus catégorique de mentionner dans quel pays se déroule le récit (bien que l'Amérique du Sud soit le premier lieu qui nous vient à l'esprit).
Trash c'est ce regard, vu des plus petits, vu de ces insectes, priant chaque jour pour ne pas être écrasés par ces quelques géants.
Un regard bien que cru, emporté par l'innocence de l'enfance, invitant souvent des moments puissants de poésie dans un rite intiatique à travers la société mondialisée d'aujourd'hui.
Si Andy Mulligan, tenant a une certaine corde de réalisme, ne fera jamais confronté les héros aux vrais méchants, il utilise le roman pour rever, rever de miracles, rever de moments grandioses.
Comme les dernières pages, ces infimes morceaux de papiers qui n'ont jamais aussi bien mérités qu'on écrive dessus, tant l'émotion, la raison, l'emerveillement, la magie y'est.
Une fois ces pages finies, on sait, on a l'intime conviction que tout ce qui viendra après, tout morceau de fiction paraitra fade, tant Trash réussit à partir des petits a faire du grand, de l'immense.
Il y'a des histoires qui peuvent vous égayer.
Vous faire rire.
Vous faire pleurer.
Vous faire reflechir.
Trash fait mieux que tout ca à la fois.
Il vous fait croire en l'humanité.
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