Fiche technique

Auteur :

Madeleine Chapsal
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : octobre 2008

Éditeurs :

Le Livre de Poche, Fayard
ISBN : 9782213632094, 9782253122562, 9782213632094

Résumé : Une passion irrépressible dans le New York des années cinquante, narrée par une femme désespérément amoureuse d'un garçon peintre. Mais Pierre ne semble occupé que de sa peinture. Or, en débarquant dans son atelier, la narratrice y trouve une toute jeune femme : Maria. Pierre, l'artiste, est donc capable d'aimer ? Soulevée par une rage vengeresse, dans l'espoir que lui la prenne enfin au sérieux, l'amoureuse dédaignée fait en sorte de séduire la ravissante Maria, puis elle l'enlève et l'entraîne dans le Midi.Là, dans la facile douceur de l'époque, commence une valse à trois temps : les deux femmes s'éprennent l'une de l'autre, mais toutes deux aiment aussi Pierre Lequel finit par débarquer parmi les mimosas, les eucalyptus et la mer Entre ces trois êtres qui ne s'expriment le plus souvent qu'à demi-mot, tout va se révéler désir, beauté secrète et violence.Mais l'amour n'est pas que rêverie et fantasmes : il a son amère vérité, et c'est elle qui l'emporte. Comme toujours ?Romancière, journaliste, dramaturge, ex-membre du jury du Prix Femina, Madeleine Chapsal a récemment publié chez Fayard : L'Homme de ma vie, Dans mon jardin, Noces avec la vie, Un oncle à héritage, Les Roses de Bagatelle, Le Certain-âge, Le Charme des liaisons, Journal d'hier et d'aujourd'hui, Affaires de coeur et L'Exclusion.Extrait du livre :Pierre m'a télégraphié qu'il rentrait. Je relis ces mots où je ne retrouve même pas son écriture : qui désigne ce nom de «Pierre» soigneusement imprimé par la typo ? Une seconde, je crois l'avoir oublié, puis surgit un visage aux yeux baissés, au sourire mince. J'invoque contre lui les traits de Villars, si bien délimités, si présents. Je m'y attarde en forçant ma complaisance : Villars sait prendre les choses en charge, on ne s'abuse pas sur ses intentions. Mais les choses vigoureuses se passent de n