Roman à demi-teinte.

Robert Merle est un très bon écrivain mais il pêche par deux aspects ; un style un peu "lourd" et une époque "vintage" et sa manie de faire 20 pages au lieu d'en faire 10 voire 5.(et pourtant Zola et Balzac ne me font pas peur)

Le sujet des capacités extraordinaires des dauphins (même s'il écrit que le cerveau du dauphin est aussi lourd que l'humain alors qu'il est 3 fois plus lourd) laisse parfois dubitatif sur certaines données actuelles.

Passons ces défauts et trouvons le grain de sable qui ne me permet pas de mettre une note plus haute.

L'histoire se politise puis dérape dans la pure invention , d'anticipation sans être véritablement traité pour que celà soit passionnant.

Bref ; un sentiment d'un livre un peu fouillis, traînant des pattes , puis des dialogues concentrés dans les mêmes phrases , parfois jusqu'à ne plus savoir qui dit quoi à certains moments (La forme voulu par Merle , genre dossier top secret, jusqu'aux dialogues même) Cependant , sur certaines parties on est captivé par les progrès des dauphins .

On va dire que j'espérais plus de vélocité à ce roman qui est freiné par une narration syncopée et une fin brouillon.

J'ai mis 6 car ce livre a le mérite d'exister par ses bons côtés que je vous laisse seuls juges.