A 17 ans, Lola K. a joué le rôle de Juliette dans une adaptation et depuis, plus rien. Ce qui devait être une entrée sur le devant de la scène l'a finalement encloisonné dans un genre qu'elle se refuse à poursuivre.
Forcément, puisqu'elle ne fait que refuser les rôles qu'on lui propose, son agent l'a peu à peu abandonné jusqu'à ne la voir que pour un repas par an, pour se donner bonne conscience. Mais voilà qu'on lui annonce que le seul film dans lequel elle a participé a droit à un remake et l'actrice principale souhaite la rencontrer. Ce que Lola refuse dans un premier temps avant de finalement accepter et voilà que Kate emménage chez elle, ce qui n'était pas du tout prévu. De là se noue une drôle de relation entre les deux femmes.
Ce qui aurait pu être un roman intéressant est en réalité une oeuvre hybride entre le roman et l'essai. Lola K. n'a pas de nom de famille, ce qui surprend lors de sa lecture car c'est la seule à ne pas en avoir.
Outre ce premier obstacle, impossible de s'attacher à Lola. Lola ressemble à un philosophe grec. Le moindre événement dans sa vie, comme aller au supermarché qui est une expérience charnelle pour elle, nous donne droit à de longues élucubrations sur ce qu'elle en a pensé et ressenti.
Je ne m'y suis pas du tout retrouvée malheureusement car je ne m'attendais pas à ça quand j'ai commencé ma lecture. J'ai tout de même tenu à la terminer, en espérant y prendre goût en cours de route mais s'il y a certains points qui sont intéressants, en particulier la relation entre Lola et Kate et le dernier chapitre qui surprend, le reste était longuet. Dommage.