Quand Game of Thrones rencontre Outlander, avec une touche de sorcellerie

Imaginez l’Écosse du XVIIe siècle, des landes brumeuses, des châteaux austères, une ambiance où le moindre éternuement peut vous valoir une accusation de pacte avec le diable. Ajoutez à cela une héroïne aussi farouche que fragile, Corag, qui nous livre son histoire entre deux battements de cœur et un souffle de vent glacé.


Susan Fletcher ne fait pas dans le récit historique poussiéreux : elle écrit avec une plume envoûtante, à mi-chemin entre la poésie et la plainte d’un violon solitaire. Son style coule comme une rivière écossaise – fluide, puissant, parfois imprévisible – et nous embarque dans une confession poignante sur l’injustice, la liberté et la survie.


Ne vous attendez pas à de l’action à la Braveheart : ici, le feu est dans les âmes et non dans les batailles. C’est un roman d’une beauté glaciale, une méditation sur l’exil, la solitude et l’absurdité des procès en sorcellerie. Corag est une héroïne qui se brise et se reconstruit à chaque page, avec une résilience digne des plus grandes figures féminines de la littérature.


Un conseil : préparez-vous une tasse de thé brûlant avant d’ouvrir ce livre, car vous risquez de frissonner, autant de froid que d’émotion.

CinephageAiguise
8

Créée

le 10 mars 2025

Critique lue 10 fois

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