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Sororité
Siri, elle est comme une soeur. Une soeur du midwest, universitaire, plus cultivée. Trop diront ceux qui ont trouvé la concierge de la rue de Grenelle pédante, mais peut-être pardonneront-ils son...
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le 30 juin 2011
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Simplement dommage que la forme ne serve pas l'histoire
Hmm...
J'ai découvert Siri Hustvedt en lisant "Tout ce que j'aimais", livre que j'ai dévoré et adoré. J'ai lu depuis d'autres bouquins qui m'ont toujours plus sans égaler cette première rencontre.
Quand j'ai lu le titre de ce nouveau roman, "Un été sans les hommes", connaissant le style de l'auteur, je me suis jeté dessus. Autant dire que j'ai été plutôt déçu.
En réalité, c'est surtout que Siri Hustvedt se confond avec son personnage, et son personnage étant poêtesse, le récit est parfois un peu décousu, bourré de références, poétique en somme, au détriment du sens. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de ne vraiment plus comprendre du tout ce que je lisais depuis deux pages.
De cela, l'auteure a conscience puisqu'elle le reconnaît elle-même à plusieurs reprises dans des moments où le mélange entre Siri Hustvedt et Mia atteint des sommets. C'est d'ailleurs ce qui sauve un peu le livre. La deuxième moitié est d'ailleurs moins décousue, après la première prise de conscience de l'auteure.
Le livre reste plaisant, dans des thèmes qu'elle maîtrise parfaitement.
Simplement dommage que la forme ne serve pas l'histoire.
J'ai découvert Siri Hustvedt en lisant "Tout ce que j'aimais", livre que j'ai dévoré et adoré. J'ai lu depuis d'autres bouquins qui m'ont toujours plus sans égaler cette première rencontre.
Quand j'ai lu le titre de ce nouveau roman, "Un été sans les hommes", connaissant le style de l'auteur, je me suis jeté dessus. Autant dire que j'ai été plutôt déçu.
En réalité, c'est surtout que Siri Hustvedt se confond avec son personnage, et son personnage étant poêtesse, le récit est parfois un peu décousu, bourré de références, poétique en somme, au détriment du sens. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de ne vraiment plus comprendre du tout ce que je lisais depuis deux pages.
De cela, l'auteure a conscience puisqu'elle le reconnaît elle-même à plusieurs reprises dans des moments où le mélange entre Siri Hustvedt et Mia atteint des sommets. C'est d'ailleurs ce qui sauve un peu le livre. La deuxième moitié est d'ailleurs moins décousue, après la première prise de conscience de l'auteure.
Le livre reste plaisant, dans des thèmes qu'elle maîtrise parfaitement.
Simplement dommage que la forme ne serve pas l'histoire.
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le 16 oct. 2011
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