Siri, elle est comme une soeur. Une soeur du midwest, universitaire, plus cultivée. Trop diront ceux qui ont trouvé la concierge de la rue de Grenelle pédante, mais peut-être pardonneront-ils son érudition à l'épouse de Paul Auster.

Mia (I am, aim) vit une union fusionnelle avec son mari, un homme reconnu. A la cinquantaine il éprouve le besoin d'être amoureux à nouveau, alors il lui annonce une "pause". Elle pète les plombs, puis part se ressourcer près de sa mère. Elle apprécie le temps d'un été et d'un livre l'univers des femmes, des échanges riches et amicaux. Les vieilles veuves de la maison de retraite de sa mère, sa voisine jeune mère débordée, un groupe d'ado qui découvrent les jeux de pouvoirs, sa fille, artiste fantasque et attachée au couple parental (mais pourquoi donc l'avoir appelée Daisy ?).

On ne peut pas ne pas penser qu'il s'agit d'un livre de salubrité autobiographique, mais qui sait aller au-delà, vers l'universel, comme toujours avec Siri.

Merci à @RaphaelleB qui me l'a offert
domguyane
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le 30 juin 2011

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domguyane

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