SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Siri, elle est comme une soeur. Une soeur du midwest, universitaire, plus cultivée. Trop diront ceux qui ont trouvé la concierge de la rue de Grenelle pédante, mais peut-être pardonneront-ils son érudition à l'épouse de Paul Auster.

Mia (I am, aim) vit une union fusionnelle avec son mari, un homme reconnu. A la cinquantaine il éprouve le besoin d'être amoureux à nouveau, alors il lui annonce une "pause". Elle pète les plombs, puis part se ressourcer près de sa mère. Elle apprécie le temps d'un été et d'un livre l'univers des femmes, des échanges riches et amicaux. Les vieilles veuves de la maison de retraite de sa mère, sa voisine jeune mère débordée, un groupe d'ado qui découvrent les jeux de pouvoirs, sa fille, artiste fantasque et attachée au couple parental (mais pourquoi donc l'avoir appelée Daisy ?).

On ne peut pas ne pas penser qu'il s'agit d'un livre de salubrité autobiographique, mais qui sait aller au-delà, vers l'universel, comme toujours avec Siri.

Merci à @RaphaelleB qui me l'a offert
domguyane
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes histoires de femmes et 2011 : lectures

Créée

le 30 juin 2011

Critique lue 481 fois

domguyane

Écrit par

Critique lue 481 fois

6

D'autres avis sur Un Été sans les hommes

Un Été sans les hommes

Un Été sans les hommes

le 30 juin 2011

Sororité

Siri, elle est comme une soeur. Une soeur du midwest, universitaire, plus cultivée. Trop diront ceux qui ont trouvé la concierge de la rue de Grenelle pédante, mais peut-être pardonneront-ils son...

Un Été sans les hommes

Un Été sans les hommes

le 16 oct. 2011

Simplement dommage que la forme ne serve pas l'histoire

Hmm... J'ai découvert Siri Hustvedt en lisant "Tout ce que j'aimais", livre que j'ai dévoré et adoré. J'ai lu depuis d'autres bouquins qui m'ont toujours plus sans égaler cette première...

Un Été sans les hommes

Un Été sans les hommes

le 30 janv. 2018

Critique de Un Été sans les hommes par NathalieN

un livre qui respire l'intelligence, c'est étonnant au vu d'une histoire "banale" d'une femme de 55 ans qui se fait lâcher par son mari parti pour une jeunette. Après avoir vraiment perdu la tête...

Du même critique

37°2 le matin

37°2 le matin

le 24 juin 2011

une film lumineux

je ne me souvenais plus que des scènes sur la plage, j'avais oublié combien la lumière est belle dans ce film, combien Dalle, même si le ton est parfois un peu faux, est belle en ingénue qui se...

Babe, le cochon devenu berger

Babe, le cochon devenu berger

le 19 sept. 2010

Critique de Babe, le cochon devenu berger par domguyane

D'abord c'est un film australien, et même qu'il a un petit air néo-zélandais, donc il ne peut pas être mauvais. Ensuite il était une fois un petit cochon nommé Babe. Un fermier, nommé lui-même...

Bagdad Café

Bagdad Café

le 19 oct. 2010

Out of Rosenheim

Qui ne s'appelle Bagdad Café qu'en français. L'histoire d'une allemande larguée par son mec au milieu de nulle part, quelque part dans un motel entre LA et LV. Et la preuve qu'on peut vivre au...