Additif et répétitif

Ce quatrième tome de la saga de la roue du temps se lit d'une traite. On appréciera que les groupes traditionnellement formés dans les précédents volumes changent un peu et surtout que le début soit assez dynamique.

D'un point de vue négatif, outre la sensation de répétition en fin de volume, qui se termine encore une fois par une grosse démonstration de pouvoir, on peut souligner un traitement inégal des personnages.

Plus qu'une question de traitement en réalité, c'est l'abus des caractéristiques principales de ceux-ci qui en vient à me faire détester certains d'entre eux. Je pense notamment à Mat et aux trois "apprenties" Aes Sedai.

Et je crois même pouvoir inclure la plupart de ces dernières à cette sensation. Inbues de leur pouvoir, elles s'entêtent dans des situations abracadabrantes, pour finir par décider de ne surtout pas écouter les hommes qui les accompagnent. Juste par principe.

Alors les femmes fortes et indépendantes, je suis pour. Mais pas quand elles font des choix débiles et risqués dictés par un égo sur-dimentionné.

Pendant qu'on parle des personnages, les relations amoureuses sont vraiment basées sur ce principe sexiste et en miroir: les hommes ne comprennent pas les femmes, et vis versa. Dans ce volume, c'est tellement rabaché que ça en devient lourd.

Bon ok, je me focalise sur le négatif. Mais j'ai dévoré le bouquin, qui fait enfin avancer certains personnages et qui, surtout, donne un super rôle à Perrin.