Une forme de vie par Salameche
C'est une constante depuis plusieurs années : il y a des bons et des mauvais Nothomb, et parfois, des perles, ou, à l'inverse, de sacrées bouses. Une Forme de Vie fait clairement partie de cette dernière catégorie.
Nothomb décrit une certaine vision de la guerre en Irak, avec cette fascination assidue pour la faim, l'obésité, et l'immobilité. Miss Nothomb enchaîne les poncifs du genre épistolier, sans parvenir à nous embarquer dans cette histoire de soldat obèse qui fait la guerre à la nourriture saine. Nothomb ne semble même pas y croire elle-même, et on se rend vite compte que chaque dé de l'histoire est pipé. Et Nothomb de régler ses comptes avec certains de ses fans : il ne faut surtout pas l'emmerder avec des courriers trop longs. De quoi en refroidir plus d'un.
Et puis, on finit le livre avec cette conclusion pathétique, avec un fort sentiment d'arnaque et d'avoir perdu quelques heures de sa vie. Une Forme de Vie ne vaut clairement pas la peine d'avoir été vécue.