Terminé hier. C'était comme regarder une bonne série. Un style très visuel (2 temps de conjugaison : présent et imparfait) et efficace dans son rôle de passer de simples images. Une peinture de notre société société que nous savons compliquée, névrosée, flippée. Je découvre l'auteure et je suis plutôt agréablement surpris. Virginie Despentes nous fait suivre les errements de Vernon, ancien disquaire, passionné de rock. Il se retrouve à la rue et pour essayer de survivre, il se fait héberger par ses anciens potes et copines, ceux qu'il fréquentait à la grande époque, les années 80. Despentes fait le portrait de personnages archétypiques mais qu'ils soient salops, fragiles ou attendrissants, elle les croque avec empathie. Les coups de pinceaux se voient, ils ne sont pas d'une grande finesse, pas très précis mais l'ensemble a du style (un peu comme la pochette tiens)