la puissance cicatrisante de la beauté

Antoine Duris est au sommet de sa carrière, enseignant émérite et respecté il est maître de conférences aux Beaux-arts de Lyon. Enseigner le remplit d'une joie intense, il aime ses élèves. Pourtant Il décide de quitter son emploi, du jour au lendemain, sans la moindre raison pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay à Paris.


Il a retiré la carte SIM de son téléphone, plus personne ne peut le contacter, il n'a pas mis son nom sur la boite aux lettres, plus personne ne peut le retrouver. Ici au moins personne ne le remarque, un gardien de musée ça n'existe pas. Mais Antoine va se rendre compte que la vie sociale ne s'arrête jamais, qu'il est impossible de passer entre les gouttes humaines, pour se faire oublier, le mieux s'est encore de se mêler aux autres. Quelle faute a-t-il commise ? de quoi est-il responsable ?


Après « Charlotte « David Foenkinos revient pour ce nouveau roman dans le domaine de l'art, mais hélas, j'ai ressenti une petite déception à la lecture de ce récit, ce roman sur la puissance cicatrisante de la beauté m'a semblé un peu bâclé. Je n'ai pas retrouvé l'écriture soignée et chargée d'émotion de l'auteur. Antoine évolue au milieu de femmes, Eléonore, sa soeur, Louise sa compagne pendant sept ans, Mathilde la DRH du musée d'Orsay , Sabine sa collègue de travail, Camille son élève, et le lecteur se doute bien que l'une d'elles est la responsable de son mal être. Foenkinos essaye donc de nous appâter avec une intrigue, mais cela ne fonctionne pas. Reste le personnage de Camille, tout en fragilité, mais cela n'est pas suffisant pour sauver ce roman.

feursy
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le 11 avr. 2018

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Yves MONTMARTIN

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