C’est à la sortie de l’adolescence que le risque de développer une maladie mentale est le plus élevé. Adèle Yon court un risque génétique : son arrière-grand-mère était schizophrène. Elle recueille des témoignages, parcourt des lettres, tente de comprendre qui était vraiment Betsy.Même si le sujet est important, la santé mentale, le silence familial, l’incompréhension des adultes, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire ni à m’attacher au personnage principal. Il y a des romans fluides qui vous emportent dès les premières pages, et puis il y a ceux dont la lecture est laborieuse, à la limite de l’ennui. J’ai trouvé le style trop décousu, parfois confus.Je pense que ce livre peut toucher certains lecteurs, en particulier ceux qui apprécient les récits très psychologiques et introspectifs. Pour ma part, je n’ai pas réussi à m’y accrocher. J’ai eu le sentiment de tourner en rond, sans jamais vraiment avancer. Tout simplement, cette lecture n’était pas faite pour moi.