Dans ce monde où les humains ont exploité toutes les ressources et où le réchauffement climatique se fait sentir, un état totalitaire se met en place. J’ai repéré quelques points communs avec “la servante écarlate” : un état totalitaire qui vient de l’incapacité des hommes à préserver leurs terres, leurs ressources. Ils reprennent alors le contrôle, d’abord sur les femmes et leurs corps. Ils les obligent à « se mettre en paire » et procréer, pour assurer le renouvellement de la population.
Des espaces de résistance s’organisent bien sûr, celleux qui ne veulent pas se « mettre en paire », celleux qui ne veulent pas rentrer dans le moule. Les femmes qui désertent la ville pour créer une communauté auto-gérée dans la forêt. Les hommes qui aiment les hommes et se retrouvent dans un gentlemen’s club , ancienne librairie, pour laisser libre cours à leurs passions, mais aussi pour organiser la résistance.
Des personnages qui révèlent petit à petit leur parcours, leur histoire. J’ai surtout été touchée par la révolte de la jeunesse. Une jeunesse qui préfère mourrir de faim, s’immoler face à l’inaction du monde quant à la catastrophe à venir. Les similitudes avec notre situation actuelle glacent le sang.