Je viens de refermer Vita Nostra, et ce livre m’a vraimen marqué. C’est une œuvre à la fois prenant et sombre, où une tension constante vous pousse à tourner les pages pour découvrir ce qui attend Sasha, l’héroïne, à chaque étape de son parcours.
L’univers des Diatchenko est déroutant : on y naviguer entre fantastique, épopée initiatique et… grammaire ! Les espaces traversés sont souvent incompréhensibles, presque oniriques, mais c’est précisément ce qui rend l’expérience si captivante. On suit Sasha dans une formation aussi mystérieuse que douloureuse, où chaque épreuve semble la transformer un peu plus. Le génie du roman réside dans cette immersion totale : le lecteur vit avec elle, ressent ses doutes, ses peurs, ses petites victoires. On partage ses cours étranges, ses examens angoissants, et on en ressort, comme elle, à la fois épuisé et grandi.
C’est un livre exigeant, parfois oppressant, mais profondément libérateur. Une lecture qui vous hante longtemps après avoir fermé le livre.