Préparant le chemin du même nom, il m’a été chaudement recommandé de lire cet ouvrage, censé me guider sur la voie de la paix intérieure, du lâcher-prise et de la reconnexion à la nature. Malheureusement, ce ne fut pas le cas : la promesse n’est pas tenue. Le récit, très contemplatif, nous en apprend certes beaucoup sur les paysages locaux, l’hospitalité des riverains (ou pas) ainsi que les histoires de guerre et de religion mais je n’y ai trouvé ni véritable intérêt ni moment captivant. Par ailleurs, je n’ai pas bien saisi le lien entre l’auteur et son âne, Modestine. Ce compagnon de voyage, pourtant central, reste à distance, presque anecdotique. Le récit manque d’humanité, laissant place à une narration descriptive, monotone, parfois froide. J’ai désormais hâte de découvrir la région par les chemins eux-mêmes plutôt qu’à travers cette lecture qui, pour moi, est restée sans relief.