Avant de commencer cette critique j'aimerai signaler à toutes les personnes n'ayant pas encore fait le jeu - et qui seraient là par le jeu du hasard ou une inextinguible curiosité manifestement - que je considère à titre personnel l'écoute d'une OST, avant d'avoir découvert l’œuvre dont elle est issue, comme une forme de spoiler particulièrement insidieuse. A bon entendeur...
Je vous informe également qu'ici je ne critiquerai pas la version présente sur l'OST, mais une version sans chant (du moins dans sa première partie) dont le lien est ici : https://lc.cx/gxyr
Pourquoi n'ai-je pas la culture musicale d'un Vled Tapas dans son émission "le Set Barré", ni même les notions de base du solfège pour vous décrire pourquoi je considère ce morceau comme un chef d'oeuvre !
Alors je vais juste l'expliquer avec mes mots.
Tout commence par un leitmotiv au piano, entêtant, virevoltant et par dessus les violons qui insufflent une mélancolie en allant dans les graves, puis le piano reprend seul avant l'assaut des violons qui nous immergent pleinement dans ce monde immaculé, ce monde de Nier qui défi nos sens et notre logique.
Puis à 4'38" un autre instrument (du shamisen ?) assure le contrepoint, accélérant le rythme général avant qu'enfin, à 6'35" les chants ne s'élèvent et que le morceau ne s'achève dans une apothéose.
Si j'ai choisis cette version principalement sans chants (bien que je les adore et ce sur tout l'album), c'est que je trouve que la mélodie se suffit à elle même et voit son impact renforcé lorsque, tout simplement, piano et violon collaborent.