In the End
7.7
In the End

Morceau de Linkin Park (2000)

Oh oui que j'ai essayé bordel de merde ! Une fois, puis je suis tombé. Je me suis relevé et encore une fois, j'ai planté la face la première dans le gravier. Écorché vif, je me suis quand même remit sur mes deux pattes. Puis un autre coup de pelle m'a été donné de plein fouet, juste derrière la tête. Ça fait mal putain!!! De penser qu'on est dans la bonne direction et de voir qu'on s'est gouré comme un demeuré, hybride entre l'imbécile chronique et la camisole de force...


Peu importe le chemin emprunté, irrémédiablement, c'est de la merde. De la vraie, celle qui pue, celle qui nous colle aux basques. De la merde quoi! Et ce, le plus naïvement du monde par dessus le marché. Comme un crétin , on se dit que certains de nos efforts sont vu et louangé. Que de la frime. Au bout du compte, ça ne donne rien sinon de se sentir encore plus con qu'auparavant. Et c'est dur à prendre! De penser que l'effort fourni à un tant soit peu de répercussions sur l'entourage. Et bien non. De la merde, la brune, la pas propre, la collante. La puante !


C'est bien du contexte de la chanson dont il est question ici. Car à la fin, ça ne change rien. Linkin Park arrive à nous le faire ressentir ce foutu sentiment de nullité, de nul à chier, de l'effort pourtant tangible mais du résultat merdique de la circonstance en question ( c'est de la merde, je le répète), d'une fin qui ne correspond pas du tout avec ce que l'on s'était imaginée au départ. Ça vous fout en rogne, ça vous incite à laisser tomber, ça mène à l'abdication la plus totale. Parce qu'on se dit qu'en bout de ligne, ça apporte que dalle. Rien. De nada...


Ce n'est pas une chanson complexe ou virtuose. Simplement, elle livre foutrement bien le message qu'elle envoie. On comprend musicalement et vocalement, l'émotion et la tourmente que ce sentiment véhicule. Celui de ne pas savoir où de n'avoir pas su poser les bons gestes pour que les chose changent positivement. Non, à la fin, ça n'aura rien donné. Ah si! De la merde.


Hommage à Chester qui a su colorer un sentiment que l'on vit tous un jour ou l'autre. L' abbatement. Le " ah et puis, à quoi bon!!!". Le "de toute façon ça ne donne rien". Et pour cause, je suis justement là dedans en ce moment. J'ai l'impression d'avoir donné ce qu'il fallait et pourtant... Ah la musique... Ce qu'elle peut vous envoyer des messages quelques fois en lien avec ce que vous vivez à l'heure actuelle. Ce qu'elle peut vous rentrer profondément dans la gueule des vérités sur votre vie sans même que vous l'ayez demandé. Et pourquoi je l'écris ce soir cette critique?


Parce que je vois bien que malgré différents efforts, je n'ai pas su obtenir l'effet escompté. Parce que malgré de l'amour et des bisous par milliers, en bout de ligne, ce n'est pas ce qu'on demandait. Parce que visiblement, on est tous très con quelque part dans nos vies et celle-ci nous le fait savoir en nous écrasant la gueule bien profondément dans notre défaite, perte, naïveté... In The End réussit à nous le faire ressentir de manière assez réaliste merci. Ces enfoirés parviennent à toucher la cible. Facilement. On se fait prendre au piège. Comme des débutants...


Chanson à garder dans votre répertoire musical. Et à revenir visiter une fois de temps en temps. Pour voir à quel point vous avez merdé dans votre vie. À quel point ça n'a rien donné...


À quel point vous avez travaillé pour rien parfois. Soit parce qu'on n'a pas vu tout le travail que vous avez fait. Ou que carrément, tout le monde s'en contre-fout. Alors en bout de ligne, ça ne change rien...


De la merde, je vous dis...

Jean-francoisBohémie
8

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Créée

le 17 sept. 2017

Critique lue 492 fois

5 j'aime

Johnny B

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