Ah bah putain ce morceau il fait pas semblant. Il montre qu'on peut encore proposer des trucs un peu originaux en faisant du "post-rock" si tant est que le terme veuille encore dire quelque chose.
Un petit bruit "industriel" entêtant qui va parcourir tout le morceau (pour être ensuite très intelligemment réutilisé différemment dans un autre morceau) et une lente montée en puissance hyper efficace. C'est très narratif, très intense comme musique avec un mur de son assez impressionnant.
Et la batterie quoi. Très inspirée, très énervée, ça change des batteries post-rock classique. Elle envoie dans tous les sens pendant tout le morceau, c'est ouf, et le plus dingue c'est qu'elle provoque un moment de grâce en... s'arrêtant brièvement au moment où tout pète ! Incroyable ce moment, le morceau explose, le batteur bourrine et... un stop de peut-être une ou deux secondes, une ou deux secondes qui sont peut-être mes une ou deux secondes préférées de ce morceau de 9 minutes haha. Mais ça, c'est justement parce qu'il y a tout ce qu'il y a avant, et tout ce qu'il y a après. Mais oui c'est clair.
Enfin une belle conclusion avec un sample que je trouve pertinent, emballez c'est pesé, je sais déjà que je vais écouter ce morceau des dizaines de fois dans les mois qui viennent.