Le Tirelipimpon
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Le Tirelipimpon

Morceau (1989)

Françoise Dolto est née à Paris et y est morte. Pédopsychiatre messianique du siècle dernier, elle a engoncé dans les cerveaux ramollos des parents de deux générations de français, peut-être même trois, doctrines et recettes de grand-mère pour l'édification dans la joie, l'allégresse et le respect du nain, posé sur un piédestal.

Phare qui brillait pour ces pauvres gens qui ne savaient pas comment prendre les marmots, à coups de l'enfant est une personne (bah tiens), de tomber pour mieux se relever (mais ça peut faire mal et puis, pourquoi se relever d'abord) et de complexe du homard.

Je ne parle pas ici de Omar, l'ami du kebab. Kurde accueillant de la rue de Paris à Montreuil (93100) qui te fait voyager avec ses mets délicieux, et son accent gorgé d'aubergines farcies et de grain de ce blé qu'ils appellent je ne sais plus comment.

Ouvert sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cinquante-trois semaines sur cinquante-deux (même si le rideau de fer, où de vilains petits chenapans ont laissé un bien lucide « gros con », est fermé, il te suffit de gratter un peu la taule, tu entendras alors ce chant libertaire pour son pays qui n'existe pas « Aaaaaaaaaaah Kurdistan ! Kurdistan ! *Salamalecs de Kurde que retranscrire ici me foutrait en geôle si par mégarde je passe par la grande Turquie sodomite. Non merci. Rien que d'y penser, ça pique) .

Non, je ne parle pas de celui-là, même s'il est rougeaud. Je parle de l'autre, avec les pinces.

Cette conne qui disait à maman (papa s'en foutait, c'est quand même pas une fendue qui allait lui expliquer comment bien envoyer une baffe dans une petite gueule d'ange ou un coup de pied au cul d'un nabot casse-couilles) comment faire pour transformer l'ingrat morveux qu'elle avait pondu, en un être humain digne de ce nom.

Et j'ai envie de dire : merde !

Françoise, tu es la mère de Carlos. Le gros qui pêchait au gros, pas le terroriste.

Merde !

Tu comprends ce que je veux dire ou bien ? Tirelipimpon sur le chihuahua ! Et que je danse sur des rythmes chaloupés alors que j'ai du mal à monter dans ma voiture tout seul. Et que je chante alors que je suis au bord de mourir tellement je dois danser et que déjà respirer me pompe toute mon énergie.

La meuf, incapable de faire de son rejeton un homme digne de ce nom, propre, que tu inviterais à bâfrer ou à taper le carton.

Le mec se trimbalait en chemise hawaïenne tout le temps, qu'il pleuve, qu'il vente ! Magnum bibendum.

Papayou putain !

Merde !

Djieke (ce qui veut dire, Djee est un con, ce qui n'est pas faux)
DjeeVanCleef
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le 13 sept. 2013

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