Je ne connaissais pas ce philosophe, Ludwig Wittgenstein.
Il est passé entre les mailles de ma curiosité.
Il est pourtant cité par Thomas Pynchon (qui est loin d'être le dernier des discrets).
Bref. Je tombe sur cette phrase.
"Si un homme pouvait écrire un livre sur l'éthique qui fût réellement un livre sur l'éthique, ce livre, comme une explosion, anéantirait tous les autres livres de ce monde."
Cette phrase m'interpelle.
J'aurais aimé pouvoir lui rétorquer ces mots qui ne m'appartiennent pas
"Quand je réfléchis à tout ce drame de la force et de la matière et à leur formidable lutte, j'ai envie d'écrire l'épopée du brin d'herbe"
Je sais j'ai de bien étranges réflexions matinales. Heureusement y'a Barbara.
Mais il me faut raconter.
Par où commencer?
... Par une citation.
"Tu penses qu’il y a un club pour les spécialistes de la digression quelque part ?"
(Une des plus belles questions qu'on m'ait jamais posée).
Commençons par une digression.
Un jour que des frères amis/frères de moi me firent découvrir leur jardin secret (le Limousin) et ceux qui l'habitent, ils me présentèrent le pire ( donc le meilleur) en priorité (assonance en r je précise pour... Pour dire). Le meilleur. Mon préféré. Depuis et bien avant.
Il faisait tourner un couteau autour de son doigt.
C'est toute une histoire que je garde pour moi.
Bien des années plus tard, pour mes quarantes ans, me fût offert le seul cadeau de ma vie qui fit couler une larme qui n'était pas de tristesse au cynique que je suis.
Je voulais raconter une toute autre histoire. Pleine de colère et,accessoirement,d'humanité.
Cette digression change la donne.
Quand foudre,éclair, orage et désespoir résonnent et tonnent en moi
J'ai juste envie de remercier mon paracolère.
Il en faut pour atténuer mes mots.
Mais "...lorsque l'on retourne chez soi,
Rien n'est comme autrefois
Car nos yeux ont changé
Et nous sommes étonnés
De voir comme nos soucis
Etaient simples et petits... "
Je digresserais plus tard