Whenever I was a child I wondered what if my name had changed into something more productive like Ro

Alors c’est bien vrai ? Je n’ai jamais parlé de Roscoe ?

Ça me paraît être une erreur assez regrettable puisque c’est pour moi une chanson relativement absolue. La façon dont elle démarre tout doucement, et cette petite voix harmonieuse et harmonique qu’on dirait sortie de Thom Yorke alors que non, pas du tout.

Ce groupe, Midlake donc, produit une pop tout juste adorable, du sous Radiohead on pourrait dire, car plus pop et plus homogène, plus doux que les morceaux les plus énervés des premiers albums (Just par exemple), moins électro que les derniers albums. Ils (les gens de Midlake) sont un peu déçus d’ailleurs, de ce que j’avais lu sur Wikipédia (la vraie documentation des journalistes), leurs références à eux sont beaucoup plus indé, de mémoire Jethro Tull en premier, puis Woodkid et Grandaddy.

Mais ce n’est pas grave, j’ai envie de leur dire, c’est mieux qu’on les prenne pour Radiohead plutôt que pour One Direction (ha ha ha, vous aviez vu cette polémique 1Directioners quand ils ont pris discrétos un bout de tube des Who et qu’ils s’étonnent ensuite d’être attaqués ? Heureusement leurs petits fans les ont soutenus à coups de "Les Who, c’est qui MDR ?", mais si mec, tu sais, le générique des Experts).

Midlake est un bon petit groupe, oui. Mais Roscoe est de la pure bombe (incroyable que cette phrase soit encore autorisée en 2013, hein, t’as vu).

Roscoe démarre tout doux, encore mieux revu par CSS, épuré, moins saturé. Et il y a cette voix toute douce, plus douce que Thom d’ailleurs. Et surtout cet air qui n’en finit pas, ce couplet puis couplet bis et couplet ter, voyez, ce que je mentionnais déjà avec N cœurs pour Charlotte Sometimes.

Roscoe, c’est pareil dans mon cœur, cette chanson a tout, tout pour elle.