Déjà, Isabel May qui vous grille deux, trois milliards de neurones à chacune de ses apparitions, décolle des rétines et atomise votre petit cœur tout rouge niveau particules élémentaires.
Puis Isabel May qui pendant le visionnage vous attrape ce qui reste de votre âme, la boit en cocktail avec un mini-parasol et une paille fluo.
Ensuite, oui, oui, l'aspect super réaliste de la vie des pionniers, leur charriot, les grands espaces, l'avenir incertain, la dure réalité.
Isabel May sur un cheval, aussi.
Oui, l'histoire de la conquête, la vision des natifs pas trop caricaturale, la frontière. La construction d'un pays sur des bases virilistes.
Isabel May qui marche, sans effet spéciaux (ou les voit pas trop)
Alors, ok, ça pue l'esprit libertarien de l'autre Taylor Sheridan, à chaque scène, autant sur Yellowstone, il s'en fout du scénario, tant qu'il place sa propagande libertarienne, d'autodéfense, de mecs virils qui éclatent les gens mineurs pour lui, de chefs nées, de losers nées, d'un ordre de dieu, de mérite divin, ce genre de merdes.
Isabel May qui sourit à la caméra, en fait à moi, juste à moi, vous êtes tous/tes nul/les en vrai !
Les gentils sont forts par nature, par dieu, je ne sais pas, les autres peuvent mourir, d'ailleurs ils meurent quand ils ont pas la morale de Taylor Sheridan, ils doivent mourir. Pas de rédemption, pas de pitié, etc.
Isabel May en juste silhouette en fond et tu convulse, ok, je convulse, vous n'avez aucun goût.
Cette merde libertarienne qui pollue Yellowstone, qui veut démontrer que seul les forts s'en sortent et les gens faibles doivent mourir, qu'avec des flingues, du muscle, on peut s'en sortir, etc;
Isabel May, sinon, qu'ils crèvent les autres.