Ce qui se passe dans les arcanes du KGB reste un mystère… L’un de ses plus célèbres représentants, l’Agent du TAROT Karl Ferenc Scorpio, dont la trouble fascination pour l’Amérique capitaliste ne cesse d’étonner, transmet ses instructions à ses taupes recrutées en Occident.
Malheureusement, pour une sombre histoire de dettes de jeux contractée au Prix d’Amérique, le Professore Ludovico se doit de répondre régulièrement à ces injonctions, tant que cela ne met pas en danger la Libre Entreprise.
En l’occurrence, suivre précisément le programme Montana. Trois saisons de Yellowstone, une saison de 1883, une saison de 1923, puis éventuellement finir la série originelle.
Qu’est-ce qui lui prend à Karl Ferenc Scorpio à affirmer sans ciller que 1883 est – mot rare chez lui – un chef-d’œuvre ? Aurait-il pris du pentothal ? Est-ce une nouvelle tentative de déstabilisation ? Ou un simple test de nos défenses ?
Car oui, 1883 est une saine respiration après trente épisodes de Yellowstoneries (on y reviendra plus en détail), il n’y a pas chef d’œuvre dans ce stand-alone. Ça commence bien, c’est-à-dire comme une sorte de Terrence Malick meilleure période, l’Homme face à la Nature, mais ça se termine comme La Petite Maison dans la Prairie, et c’est pas gentil pour La Petite Maison…
Peut-être que Karl Ferenc Scorpio est tombé amoureux de l’héroïne, petite blonde plutôt marrante, mais qui pérore ensuite pendant huit épisodes sur la Vie, l’Univers et le Reste.