24 : Live Another Day
6.7
24 : Live Another Day

Série FOX (2014)

Critique suite au début de la saison 9.

Mais qui est Jack Bauer ?
Il est le héros de l’ère Bush junior. L’ère de la torture pour démanteler des complots terroristes qui veulent mettre bas la Liberté et la démocratie.
Il est le mal nécessaire du Bien, du grand Bien, du très grand Bien.
Il est l’annonciateur de l’avènement d’Obama, mieux, il en est le prophète, le prédicateur. Mais voilà Obama veut blanchir les opérations spéciales et il veut même fermer Guantanamo. Merde, mais Guantanamo c’est la raison de vivre de Bauer, enfin quand ses victimes survivent.
Bauer est donc un mal plus vraiment nécessaire.

Ben Ladden est neutralisé, la menace d’attentat à grande échelle même si elle est toujours très présente s’amenuise peu à peu. Et dans cette volonté qu’affiche le président Obama de faire les choses plus proprement, le drone remplace les opérations humaines avec ses frappes chirurgicales qui effacent le terroriste avant que celui-ci soit conscient de sa déviance, dès la maternelle.

Bauer, c’est fini, il est Has Been le pauvre.

Et si des méchants terroristes arrivaient à prendre les commandes d’un drône et voulait a nouveau dans un concert d’attentat mettre à mort le président des USA?
Hein ?
On se demande si ce n’est pas Jack Bauer qui aurait eu l’idée lui-même pour pouvoir reprendre du service, empocher des cachets, retrouver son statut d’intermittent et payer des impôts.

[C’est salaud ce que je dis car le monde entier nous envie le statut des Intermittents du spectacle. Et sans intermittent du spectacle, pas de spectacle ! Nous aussi spectateurs nous devons militer pour la cause des intermittents !]

Bref, Jack Bauer est dépassé. Mais ces constats formulés, voilà que l’horloge fait son tic-tac si particulier, nos sourcils sont froncés nos yeux sont écarquillés, notre cœur s’est accéléré, montée d’adrénaline… nous voilà pris au piège du montage et du rythme infernale de cette série qui est la définition même du Cliffhanger et tout remonte d’un coup, la tension, la pression, l’incapacité physique et psychologique de couper entre deux épisodes à moins de tomber de sommeil.

Cette série a changé à tout jamais le film d’action et même si nous sommes aujourd’hui habitués, on se laisse rattraper par cette maîtrise. Y’a pas à chier ça cartonne !

[edit : suite à l'épisode 4]

Et bien en fait, Bauer n'a plus rien à me raconter et Chloé m'emmerde. Emballé au départ par l'idée des retrouvailles, voilà que je trouve que la série n'a pas su se renouveler. Elle ne me raconte rien de plus, rien de mieux.

J'arrête

Je ne connaîtrais pas la fin de la saison 9...

Et je m'en fous
Gwangelinhael
4
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Créée

le 1 juil. 2014

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Gwangelinhael

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