Jimmy McGill, Trublion des Droits, aussi fascinant qu'irritant dans ses frasques toujours plus géniales et subversives, délicieusement attachant, nous sert de palliatif feel good à la perte de Walter White.
Vince Gilligan insuffle bon nombre de péripéties tout au long des quatre saisons, qui puisent habilement dans quelques personnages de Breaking Bad pour dresser un décor à la fois familier et fourmillant de nouvelles idées. L'intrigue joue sur ces mêmes ressorts de la frontière poreuse entre le Bien et le Mal, où Janus incarné en un homme passe sans cesse d'un côté et de l'autre, où chaque acte enclenche une suite retentissements sur son environnement. Non sans charisme, Jimmy a la langue bien pendue, et bien qu'il maîtrise l'art oratoire avec brio, c'est le serpent qui se mord la queue... Le thème de la famille, ici les tensions entre les deux frères avocats, occupe une place prépondérante, et permet quelques flashbacks de contextualisation pour comprendre tant bien que mal ce que fait Jimmy parmi les Membres du Barreau !? Mention spéciale pour le(s) générique(s) et l'OST.
Les cravates flashy n'ont jamais été aussi stylées.
"It's So Good, Man!"
(La note pourra être amenée à évoluer avec la sortie de la Saison 5).