Pour la rentrée, le talentueux showrunner Raphael Bob-Waksberg, nous offre une quatrième saison de Bojack Horseman, intégralement diffusée sur Netflix. Cette série venue de nulle part et d’ailleurs est l’itinéraire d’un être domestiqué puis abandonné, d’un homme incapable d’avancer sans harnachements et œillères.
Un être perdu à Los Angeles donc. Bojack y campe le rôle d’une de ces myriades d’étoiles filantes, étant un ex-acteur de sitcom à succès devenu dépressif et alcoolique. La narration ne tombe pas pour autant dans la pâle copie médiocre d’un énième motif populiste d’une reconversion d’un personnage de « l’art populaire » à « l’art noble » comme le fait, pour l’exemple, l’indigeste et dégoulinant Birdman. Le scénario transporte Bojack face à son art auquel il s’accroche comme à sa bouée afin de ne pas sombrer.
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