Les personnes misérables ont besoin de personnes plus misérables qu'eux pour être heureuses.
– Lucy
Elfen Lied est mon premier animé d'Horreur/Gore que j'ai regardé et que j'ai beaucoup aimé, malgré de nombreuses bashing. J'ai regardé entièrement l'animé en VOSTFR mais je n'ai pas lu le manga.
L'histoire est que Lucy, une diclonius, une génération spontanée de mutants annonçant un événement, est gardée dans un laboratoire de haute sécurité dans lequel des expériences sont réalisées sur ces êtres surhumains. Suite à un accident, elle parvient à s'échapper en tuant sauvagement toute personne entravant son chemin, grâce à ses vecteurs, que sont des “bras” extrêmement tranchantes, invisibles et d'au moins 2 mètres de long. Une fois à l'extérieur du laboratoire, un garde d'Unité d'Assaut Spécial (S.A.T.) réussit à la toucher en pleine tête et la fait tomber dans la mer.
Le lendemain, Kōta un jeune garçon qui revient dans la ville où il est né qui est Kamakura, donne un rendez-vous à sa cousine Yuka qu'il n'a pas vu depuis son enfance. Ils décident alors d'aller à la plage, où ils jouaient quand ils étaient enfants avec la petite sœur de Kōta, Kanae, qui est morte d'une grave maladie. Là-bas, ils rencontrent une jeune fille mystérieuse qui, apparemment, a perdu la mémoire. Sans savoir où elle habite, Kōta et Yuka l'emmènent chez eux et lui donne un nom : Nyu, c'est le seul mot qu'elle arrive a prononcer ! Pendant ce temps, le S.A.T. a reçu le feu vert pour éliminer la fugitive.
Avant d'argumenter, une question se pose : pourquoi Elfen Lied nous a fait revisité la vision de l'horreur ?
Eh bien, de manière générale, je suis agréablement surpris par la profondeur que ce propose Elfen Lied malgré qu'il y a des défauts. Par exemple, les clichés des personnages et stéréotypes en tout genre, le fan service/Ecchi (la nudité de Lucy) ou encore le côté niais et gore de certains scènes. Malgré cela, ça n'a pas empêcher d'aimer Elfen Lied dans le sens où ces défauts ne me dérangent pas et que d'autres qualités compensent ces défauts. Réduire seulement à cela est réducteur. Ce n'est pas de la violence pour la violence. Non, les thématiques sont sérieux et nous fait réfléchir sur ces sujets comme le transhumanisme, le traumatisme et la maltraitance de l'enfant, en l'occurrence durant l'enfance de Lucy dont je vais en parler plus tard.
Concernant le personnage principal, Lucy :
Bien qu'au début de l'animé, Lucy est sadique en exterminant tout le monde à sa sortir du laboratoire, elle est le personnage la plus attachante de l'animé. Tout d'abord, de son vraie nom Kaede, est surnommé la Reine des Diclonius. Elle peut propager le “virus” diclonius en touchant une personne masculine avec ces vecteurs. Elle propage donc un genre de virus qui rendra automatiquement l'enfant de la personne contaminée diclonius. Elle est d’une puissance hors-normes, capable de casser/soulever/trancher n’importe quoi.
Elle possède deux personnalités que sont Lucy et Nyu. Lucy est une personne ne possédant ni sentiments, ni pitié et qui a pour mission de décimer la totalité de l’espèce humaine. Quand à Nyu, elle est le total opposé de Lucy. Elle est toujours de bonne humeur, innocente et pure. Elle ne sait pas se servir de ses vecteurs et a une certaine tendance à dire “Nyu”, la raison pour laquelle elle se nomme ainsi.
Son flashback révèle que Lucy vivait dans un orphelinat à Kamakura avec d'autres enfants qui passaient leur temps à la martyriser. Ce dernier sont même allés jusqu'à tuer un chien que Lucy adorait, étant donné que c'était son seul ami avant Kōta, uniquement pour l'embêter. Cela joue un rôle dans ses violences et sa double personnalité. Avec le fan service très subtil, Lucy/Nyu rend très adorable !
Les autres personnages sont assez stéréotypés comme Kōta et Yuka. Bien que ce sont des personnages gentils et serviables, leurs relations mettent en avant l'aspect incestueux alors qu'il sont cousin et qu'ils habitent ensemble. C'est le seul reproche de l'animé.
⚠ En parlant de la fin : ⚠
Lucy se rend à l'hôpital pour mettre Mariko hors d'état de nuire. Mais la fillette a retrouvé tous ces pouvoirs et elle montre une fois de plus la puissance terrifiante qu'elle possède. Lucy se fait arracher une de ses cornes et perd conscience. Cependant, une visite inattendue est faite Kurama qui a sauvé Nana. Il tente de tuer Mariko qui est en réalité sa véritable fille, cependant l'émotion le gagne et il emporte Mariko avec lui en disant à Nana de mener une vie tranquille. Nana laisse partir son père, en dépit de son chagrin. Mais peu de temps après, la bombe à l'intérieur de Mariko explose emportant avec elle son père dans la mort... Après avoir repris conscience, Lucy rejoint Kōta et lui explique tous les traumatismes de son enfance. Le jeune homme ne peut pardonner à Lucy d'avoir tué son père et sa sœur mais il ne peut se résoudre à laisser Lucy partir ainsi. C'est dommage que Kōta soit si gentille avec Nyu après tout ce qu'elle a fait, en particulier avec sa famille.
L'animation et le chara-design sont jolies même si le côté “lisse” ne me dérange pas plus que ça. Cependant, certains personnages ont des gros yeux et écartés. Ce qui me trouble légèrement. Certains scènes sont gore et malaisant, bien que c'est justifié dans l'histoire de Lucy ci-dessous.
Au niveau de la bande-son, j'adore l'opening qui est chanté en latin qui correspond au côté mystique de Lucy tout comme l'ending qui est entraînant et qui correspond au côté joyeux de Nyu, malgré le fait plusieurs scènes macabres surviennent juste avant l'ending.
L'OST correspondent parfaitement à l'ambiance mystérieuse et gore de l'animé. Bref, malgré pas mal de défaut, ça n'a pas empêcher d'aimer Elfen Lied dans le sens où ces défauts ne me dérangent pas plus que ça. Rien n'empêche d'aimer un animé tout en acceptant ses défauts, surtout dans ce type d'animé d'Horreur/Gore.
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Créée
le 18 oct. 2020
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