Spleen et Idéal
Immédiatement amalgamée avec 13 Reasons Why et Skins, la nouvelle série HBO avait de quoi effrayer. L’appréhension grandit encore à la lecture du synopsis. Rue, 17 ans, est déjà une grosse toxico...
Par
le 20 févr. 2023
62 j'aime
High school, football, bal de promo... Fentanyl, OCD, nude pics. Le teenage à l’écran a toujours été le miroir de la schizophrénie du rêve américain. Euphoria est la version, pas si bête, joliment réalisée, du versant décadent des années 10. Obsession des médocs et du sexe sur smartphone remplacent les histoires de vampires ou de meurtre. Toujours les mêmes papas successfuls à l’extérieur, monstrueux à l’intérieur, pompom girls abusées et paumées, ados en superpoids mais gentils au second plan.
Les Américains seraient-ils superficiels par profondeur ?
Car c’est la mise en scène qui sauve cette série, ainsi que son personnage principal, Rue. La beauté tragique des deux donne des ailes de grâce à certaines scènes, qui concentrent tout à la fois la noirceur de Skins et l’entrain pop d’Harmony Korin (Spring Break). Pour un peu on aimerait se languir de douleur avec les héros, pour être aussi cools. Ambiguïté de la dénonciation propre à tous les shows adolescents bien ficelés.
Créée
le 1 sept. 2019
Modifiée
le 1 sept. 2019
Critique lue 467 fois
D'autres avis sur Euphoria
Immédiatement amalgamée avec 13 Reasons Why et Skins, la nouvelle série HBO avait de quoi effrayer. L’appréhension grandit encore à la lecture du synopsis. Rue, 17 ans, est déjà une grosse toxico...
Par
le 20 févr. 2023
62 j'aime
Hormis l'esthétique, je n'arrive pas à apprécier cette série, alors qu'elle est carrément adorée par la majorité des spectateurs. La psychologie, le comportement et les névroses des personnages sont...
Par
le 1 avr. 2020
52 j'aime
(article disponible sur PETTRI.COM) Quand deux des personnalités les plus importantes de la pop culture actuelle se retrouvent sur un même projet, aussi dantesque que passionnant, on ne peut que...
le 12 nov. 2019
38 j'aime
2
Du même critique
Pas vraiment d’exercice de style : Almodovar revisite tous ses chefs d’oeuvre pour dépeindre son enfance, sa vie, sa mère. Comme si tous les films précédents n’avaient fait qu’extrapoler ce qui se...
Par
le 1 sept. 2019
Pas de relief, mais intéressante incursion dans le paysage politique de l’époque.
Par
le 1 sept. 2019
Un feel good movie du dimanche soir de très bonne facture. Le propos est simple, il touchera les bonnes âmes, mais ne retournera personne dans ses tripes. Amateur de force politique dans les...
Par
le 1 sept. 2019