Une série à la construction immobile.
Une série que l'on peut regarder sans se prendre la tête. Comparé à l'excellent Gotham, la refonte de Flash en série a tout du Blockbuster américain. Le héros beau gosse qui obtient ses pouvoirs suite à un accident reçoit de l'aide d'une équipe scientifique composé du geek aux blagues moyennement drôles, la fille canon quelque peu autoritaire (mais que personne n'écoute), et le professeur en chaise roulante dont on se demande quels sont ses véritables objectifs.
Chaque épisode amène Flash (est-ce utile de le présenter ?) à se mesurer à un nouveau "méta-humain", le souci, c'est qu'il n'y a guère de réelles surprises d'épisode en épisode. Nous voyons la vie de Barry Allen, ses amis et ses amours. Un nouveau méchant arrive. Flash le combat et se prend une taule (mais c'est pas grave car il guérit vite). Barry Allen se concerte avec l'équipe scientifique (tandis que le geek trouve un joli petit surnom au méchant de l'épisode). Flash recombat le méchant, et gagne. Le méchant meurt, ou est enfermé. Fin de l'épisode.
Au final, nous regardons d'avantage la série non pas pour les affrontements, mais plus pour assister à l'évolution (plutôt lente) de la vie de Barry Allen/Flash et de ses relations, et pour la petite scène finale qui ne fait qu'épaissir un mystère qui se sera sans doute résolu qu'en fin de saison.
Néanmoins, la formule marche un peu. Avant de regarder un épisode de Flash, nous savons que nous ne serons pas surpris, et si cela arrive, alors cela fait un peu plaisir (surprise étant que Flash reste sur une défaite par exemple). Pas grand chose à se souvenir entre deux épisodes, ainsi, il ne suffit que de se poser 45 mn pour regarder le héros le plus rapide du monde donner des coups de tatane aux méchants et souffrir du fait que la fille qu'il aime est avec un autre.
Bref, plus une déception quand nous suivons les aventures de ce héros en Comics. Peut-être l'intérêt grandira t'il au fur et à mesure des épisodes. Même si les personnages sont caricaturaux, le fait que nous suivons une série, et non un film, permet petit à petit de développer un fond d'attachement à leur encontre (ou du moins à faire passer l'agacement).