Si vous pensez que derrière cette note se cache un réquisitoire contre High School of the Dead (HOTD), détrompez vous !
Je ne suis ni amateur, ni connaisseur du genre "zombi", pourtant j'ai passé de bons moments devant ces 12+1 épisodes.
Personnellement, ce que j'ai le plus apprécié dans cette série c'est la façon dont elle alterne entre le sérieux et le spectaculaire, que ça soit dans l'action, dans l'horreur ou dans l'érotisme. De prime abord on pourrait penser que c'est juste du racolage, mais dans la mesure où HOTD assume pleinement chacun de ses aspects, je préfère les considérer comme des partis-pris artistiques. L'équilibre est d'ailleurs plutôt bien trouvé de sorte que l'on a l'impression de voir un genre et sa parodie cohabiter dans une même œuvre.
Auto-dérision et second degré sont donc les deux éléments clés si vous espérez trouver autre chose qu'un divertissement facile dans ces épisodes.
Ne restez pas sur les préjugés que vous pourriez avoir face à un étalage de visuels très... suggestifs. Après tout, qui a dit que sexualité et qualité étaient incompatibles ?
De fait, pourquoi ne pas voir mis une meilleure note ?
La raison est simple : je n'aime pas les séries inachevées. Si HOTD avait gardé une qualité constante jusqu'à sa véritable conclusion, je lui aurais certainement accordé deux points supplémentaires. D'autant que l'intrigue semblait mettre en place quelques pistes intéressantes pour la suite. En l'état nous devrons nous contenter d'un épisode 12 qui ne fait que clore le premier arc et lancer le second. Quand à l'OAV qui lui fait suite, ça n'est en fait qu'un mini épisode de 16 minutes uniquement consacré à des délires fripons.
Au final, même si elle a des qualités certaines, je serai prudent avant de recommander High School of the Dead. C'est une série qui plaira davantage aux amateurs de parodies plutôt qu'aux fans de zombi. Mais quel que soit le public, il devra faire avec une bonne dose de frustration en guise de conclusion.