Le principal intérêt de cette série (sur la saison 1), c'est la personne derrière la caméra : Sam Esmail, créateur de Mr. Robot. De là, on sait déjà que le visionnage va être atypique. Et c'est le cas puisque le scénario va jouer avec la temporalité, le ratio d'image, et la composition photographique pour représenter l'état mental de ses personnages. Principalement, on suit une enquête sur un incident survenu dans un centre de réhabilitation d'ancien militaire atteints de PTSD dans le but de les réintégrer à la société. Au casting, on retrouve notamment Julia Roberts et le génial Bobby Cannavale. C'est suffisant, sous la direction d'Esmail, et ses montages toujours aussi captivants, pour intriguer le téléspectateur et le faire participer à ce Thriller psychologique surprenant et bénéficiant d'une identité visuelle propre. On regrette alors qu'il n'a pas repris les rennes de la saison 2 qui tente quand même de garder ses gimmicks. Une saison 2 qui va partir dans une direction complètement opposée avant de revenir faire le lien avec les évènements de la précédente. On apprécie les connexions et la lumière faite sur des entités gardés mystérieuses. Toutefois, avec 7 épisodes (contre 10), on passe un peu trop de temps à remplir des flashbacks et pas assez à construire la poursuite de l'univers du show qui trouve une fin trop rapide.