Love, produite, encore une fois par Judd Apatow qui se positionne comme le fournisseur officiel des trentenaires dépressifs désabusés à tendance feignasse, souffre d'un syndrome étrange, l'effet Girls. En effet, un peu comme Hannah et ses pairs, on nous présente des personnages qui ne sont soit disant pas stéréotypés, donnant la parole à des gens dont on ne parle pas assez tout ça tout ça.
Et ils sont profondément odieux, insupportables, d'un narcissisme teinté d'hipsterisme qui pourrait même dépasser la téléréalité la plus basique.
Le problème, c'est qu'en dehors de cet aspect insupportable et tête à claque, on nous présente des histoires somme toute assez classiques et banales, à laquelle on n'accroche pas plus que ça, d'autant plus que, étant tous des loques en puissance, tout est lent, long, trèèèèèès long.
Bref, ça se regarde bien en jouant à Pokémon en arrière plan (car 20 ans après, lui aussi est devenu un peu chiant), mais j'ai surtout envie de me replonger dans les débuts de That 70' show.