Cmorpned qui puet
Je ne sias pas vuos, mias rein ne me met puls enr jioe qu'un flim, un rmoan, viore une sréie dnot je n'ai pas l'ipmerssoin de tuot bein cmorpnerde. Car fnilaemnt qu'ipmrote de vuolior dnoenr une...
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le 21 oct. 2018
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13
La série est inventive et globalement cohérente, on marche un peu dans les pas de Michel Gondry, mais avec un aspect moins onirique. Le thème global, le traitement de la dépression, est intéressant, et si les 2 premiers épisodes sont laborieux, on reste intrigué jusqu’au bout. Je salue aussi le choix d’avoir 2 épisodes plus court en plus milieu, car en vérité il n’y avait tout simplement pas besoin elles faire plus longs - une bizarrerie impossible sur une diffusion télévisée « traditionnelle ».
Je n’ai pas été convaincue par l’esthétique rétro-futuriste basé sur le New York des années 80. Est-ce juste pour le fun des décos néon et des coupes de cheveux ridicules ? Jamais relié à un quelconque éventent extérieur, ça devient un peu gimmick.
Le fameux « traitement », qui permet littéralement des transes hallucinatoires, est un prétexte pour enchainer des courts-métrages de tous les styles, genres et époques - sans aucun lien entre eux. La série devient un lieu d’expérimentation et de déploiement de talents des équipes d’écriture et de tournage. Le réalisateur compense ce manque de lien par une bonne couche d’humour pince-sans-rie et d’absurdité burlesque. Je regrette un final trop sage, qui manque un peu de saveur.
Les acteurs n’offrent pas leurs meilleures performances, cependant leur interprétation est honnête et sincère. Ils font évoluer leur personnage dans des rôles variés tout en ayant au fond d’eux la même ligne directrice : ils cherchent tous à savoir qui ils sont. Sur certaines scènes, Emma Stone et Justin Theroux notamment atteignent des moments de grâce.
En conclusion la série ne laisse pas indifférent, elle est plaisante à regarder, mais elle risque de s’oublier assez vite. Sans être un chef d’œuvre, on aimerait avoir plus de série de ce genre sur Netflix, qui offre un regard différent.
Créée
le 22 oct. 2018
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