Après l'épisode 1 (note 8)
Très sobre avec un rythme plus rapide que beaucoup d’épisodes des séries Netflix, notamment les dernières e l’univers Marvel comme Luke Cage et Iron Fist
Après l'épisode 2 (note 7)
Le rythme ralentit à l’image des autres séries Netflix. L’arrivée de Micro est savoureuse et le combat contre Wolf Carson vaut le détour. Réalisé sans originalité, il surtout est compact et brutal. En cela il ressemble au Punisher. Pourtant plusieurs éléments de scénario se voit venir à des kilomètres sans être très attentif. Être prévisible n’est pas forcément un défaut en soi mais quand cela se produit plusieurs fois, on peut commencer à s’interroger.
Après l'épisode 3 (note 5)
La prévisibilité est encore plus présente ainsi que la manque de rythme. On passe une heure dans un garage avec deux psychotique. L’enquête de Madina avance un peu. C’est tout. La crainte est de mise pour la suite parce que The Punisher c’est surtout supposé être de l’action et de l’enquête de terrain.
Après l'épisode 4 (note )
Cet épisode avance au ralenti. C’est à dire qu’on nous montre trois ou quatre plans par scène qui signifient la même chose ! Les dialogues vont de paire et tournent en rond. On assiste plus à une réflexion vue mainte fois sur le thème du retour du soldat américain qu’à une véritable série sur le Punisher, ange exterminateur par excellence. Il n’extermine pas grand monde ou alors par hasard dans un garage illégal, sans logique apparente.
Le plus étrange et consternant est de voir Frank Castle réparer un évier avec une fillette, après avoir réparé un garage dans l’épisode 2 et s'être proposé pour revenir réparer un phare de voiture. Il ne manque plus que la série soit sponsorisée par Mr. Bricolage !
Reste la qualité du générique et des acteurs. Elle ne fait pas tout et l’usure risque d’avoir raison de votre serviteur.
Après l'épisode 5 (note 4)
On a eu droit à Frank répare une porte de garage. On se croirait dans la série littéraire des Martine. On continue avec : Frank répare un siphon avec une gentille gamine, Frank répare un phare de voiture et Frank est invité à diner. Évidemment, il ne reste plus de place pour raconter l'histoire du Punisher. Sauf pour nous montrer un pote à lui, lui tirer dessus, alors qu'il a crié quatre fois son nom !
Si les acteurs sont bons, ils sont de plus en plus loin du matériau source. Surtout le principal. Il sautille, il trépigne, il dodeline. Et même il fait un bisou ! Rien à voir avec le Punisher des comics. Dommage, la réalisation est sobre et les images plutôt jolies.
Après la lenteur, niveau escargot, de cet épisode, l’éponge est jetée par l’auteur de ces lignes. La maladie du "faire-de-belles-images-en-racontant-presque-rien" à encore de beaux jours devant elle.