Chroniques des jours enfuis
L'histoire est belle j'imagine pour les défenseurs de la diversité culturelle en France appliquée aux genres. Enfin, un gars bien de chez nous qui arrive à convaincre les producteurs frileux français qui refusent de donner du pognon quand il s'agit d'effets spéciaux ou d'hémoglobine non destinés aux teenagers, en gros tout ce qui sort d'un bon vieux champ/contre-champ d'1h30 écrit par Desplechin.
En théorie c'est un discours avec lequel je peux être en phase.
A condition que le résultat ait un intérêt, ce qui n'est malheureusement pas le cas ici. Les épisodes sont de qualités très inégales, au mieux vaguement sympathiques, au pire complètement creux.
Peut-être parce que les thématiques originales dans un magazine il y a 35 ans, ne méritaient pas d'être adaptées de passer en format série. En tout cas pas sans un meilleur travail d’adaptation au format, parce que là les auteurs réinventent l'eau tiède toutes les 5 minutes.
Un projet arrivant donc bien trop tard donc.
Du coup, avant de crier au génie (ça n'a pas de budget, c'est français) ou à la catastrophe (ça n'a pas de budget, c'est français), il me parait important de parler de la qualité du résultat, et malheureusement c'est moyen.
Et je suis dans un soir de bonté (et Michael Jai White m'a fait rire)