My Hero Academia par Baron Samedi

My hero academia - Saison 1 : Après la naissance d'un enfant qui brillait (?!), 80% de la population dispose d'un "Alter" (pouvoir). Celui-ci se manifeste nécessairement avant les 4 ans, octroyant une capacité particulière. Izuku, fan des super-héros sévissant dans le monde, attend la manifestation de son Alter. Celui-ci n'arrivera jamais. Il ne désespère pas d'entrer à l'école des super-héros néanmoins.

Excellent animé.

My hero academia se présente comme le parfait mixe entre le comics et le manga.

J'ai particulièrement apprécié que le scénario ne s'attarde pas sur des facilités qui auraient gâché le concept. En effet, l'évolution des personnages se fait rapidement au départ, pour entrer dans le vif du sujet (à savoir l'académie) après quelques épisodes.

Le design des personnages qui se côtoient est variable, la diversité des Alters présentés est maline (ainsi que leur utilisation parfois inattendue !), et le tout est plutôt drôle et bien écrit. On s'attend régulièrement à une chute lors des scènes trop clichées. Celle-ci arrive pratiquement à chaque fois, mais rarement comme on l'imagine.

On retrouve évidement tous les éléments du shonen, et la quête du dépassement de soi. Par certains aspects l'animé m'a fait pensé à "Hajime no ippo".

Une belle idée, un animé riche et varié, et une première saison qui dépote et qui promet une suite Dantesque.

My hero academia - Saison 2 : Les élèves font de leur mieux pour réussir les jeux (olympiades d'élèves de l'école de super-héros). Tous y participent, les deux 2ndes, et la filière "soutien" qui regroupe les cerveaux qui bricolent les costumes et accessoires des héros. A l'issu de ces jeux, les élèvent partent en stage. C'est alors qu'un nouveau super-vilain apparait : Stain. Il est un tueur de héros et veux absolument assassiner All Might.

Toujours aussi bon.

Cette suite continue à enrichir l'univers, en présentant de nouveaux liens entre les personnages, et on découvre des histoires personnelles et des personnalités jusqu'alors inexploitées, ce qui permet une profondeur de champ intéressante.

L'histoire se densifie, les relations se complexifient, les personnages - notamment le héros - évoluent bien. On renoue évidement avec la fin de la saison 1, on en apprend plus sur Tomura Shigaraki et ses motivations. L'apparition d'un autre méchant n'est pas qu'un faire-valoir, mais sert bel et bien un scénario plus complexe qu'il n'y parait.

Aucune déception sur cette saison, j'ai hâte de voir la suite, prévue pour être diffusée en avril 2018 au Japon.