Sense8
7.3
Sense8

Série Netflix (2015)

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Malgré une quantité assommante de clichés et de stéréotypes chiants, redondants, débiles, de bas étage voire de mauvais goût, on arrive tout de même à suivre avec un scénario haletant, avec une attention toute particulière aux émotions, puisque c'est l'axe de la série Sense8.
La B.O est cool mais parfois un peu redondante.


La narration est parfois brouillonne, difficile de nous faire suivre huit histoires en même temps, en plus du passé de nos protagonistes, mais on finit par s'y retrouve justement grâce aux étiquettes débiles : le blondinet d'Europe de l'Est bad boy sans pitié qui fait pan-pan partout (avec sa bite ou son revolver), la petite indienne naïve qui prie son Ganesh et va se marier parce que les astrologues ont dit que ça allait être super chouette, la coréenne qui se sacrifie pour sa famille et fait des arts martiaux (Jackie Chan, bisous, même si t'es pas coréen), et j'en passe, le seul black vit dans un bidonville et il est ultra positif, et son modèle est blanc. Le héros de la série en fait, c'est l'américain moyen qui a le syndrome du sauveur, haha. (On notera que l'américain est hétéro, et se tape la sublime artiste torturée, tandis que le mexicain est gay, menteur, et apeuré.)
Ça reste quand même dommage tous ces clichés, tous ces stéréotypes. OK on s'y retrouve mais faudrait pas prendre le spectateur pour un gland non plus, si ?
D'où mon sept. Sans tous ces clichés (dont la jolie présentation rabaissante des lesbiennes qui baisent évidemment avec un gode, bah ouai, le pénis tout puissant, tout ça... Et les gays effeminés. Woaw. Ce cliché putain, il est tellement pas récurrent qu'on le voit pas venir à 100km, vous avez des potes gays les scénaristes ou bien ? ... Ou bien vous prenez le spectateur pour un gland, ouai.)


Heureusement qu'on sait fermer les yeux et qu'il y a des petits rattrapages. Mais c'est pas parce qu'il y a masse de personnages qu'on a rien vu, hein, on vous a à l'œil, on n'est pas stupides.
C'est bien les repères, mais faut pas en abuser non plus.

Coronille
7
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Créée

le 14 avr. 2016

Critique lue 245 fois

Coronille

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